Un mot, un sourire
Tu rayonnes, je me sens vivre
Dans tes bras, à jamais,
Je souhaite résider.
Un aveu prématuré,
Un cri désespéré,
Pour arrêter l'hémorragie
Qui en mon coeur sévit.
Cette vérité, non partagée
De moi, t'a éloignée
Je t'aime, tu me fuies
Mais cette fois plus un cri
Tu n'entendras plus
Ces pleurs. Ils ne couleront plus.
Ni d'appels à l'aide déchirants
Je ferai face comme ces combattant
Qui vont vers la mort
Le regard fier défiant ce sort
Funeste qui les rattrapera :
Le tendre en moi mourra
Il subira ma propre souffrance
Pour achever cette errance
Sans fin que tu as déclanchée,
Pour me rendre plus dur que l'acier.
Ces souffrances, mes faiblesses
J'en ferai une force
Que nul obstacle n'émoussera
Mon âme en granit se transformera
Regarde ce que tu fais de moi
Je t'avais dit : "guide moi!"
"Aide-moi à devenir plus forte"
C'est inutile. En fermant la porte
Tu m'obliges à forcer mon chemin
Tu me permets de forcer le destin
Je ne pourrai plus aimer
Comme je l'ai fait.
Pourrai-je une nouvelle fois d'ailleurs
Ouvrir à quelqu'un ce cœur
Que tu as emprisonné
Dans une carapace glacée?